« Tant que la lecture est pour nous l’initiatrice dont les clefs magiques nous ouvrent au fond de nous-mêmes la porte des demeures où nous n’aurions pas su pénétrer, son rôle dans notre vie est salutaire. Il devient dangereux au contraire quand, au lieu de nous éveiller à la vie personnelle de l’esprit, la lecture tend à se substituer à elle, quand la vérité ne nous apparaît plus comme un idéal que nous ne pouvons réaliser que par le progrès intime de notre pensée et par l’effort de notre coeur, mais comme une chose matérielle, déposées entre les feuillets des livres comme un miel tout préparé par les autres et que nous n’avons qu’à prendre la peine d’atteindre sur les rayons des bibliothèques et de déguster ensuite passivement dans un parfait repos de corps et d’esprit. »
Au nombre de 108, nous en lisons surtout certaines, majeures, regroupées dans le volume 7 Upanishads.
Au nombre de 108, nous en lisons surtout certaines, majeures, regroupées dans le volume 7 Upanishads.
Un traité qui concentre la sagesse de l’Inde (Trad. Guy Deleury, Imprimerie Nationale Éditions 2002) – Nous recommandons aussi son commentaire par Sri Aurobindo.
Nous aimons beaucoup la traduction proposée par Matgioi, dans La voie rationnelle.
Les cinq premiers livres de la Bible hébraïque, dans la traduction du Rabbinat, sous la direction de Zadoc Kahn, avec le commentaire de Rachi, traduction Jacques Kohn. Nous recommandons aussi la célèbre traduction de la Bible d’André Chouraqui aux éditions du Cerf.
Nous recommandons La Bible de Jérusalem (Éditions du Cerf, 2007) et aussi l’édition dite de « La Bible des écrivains »
La traduction la plus sobre et littéraire est celle de Denise Masson (Tomes 1 et 2, Folio classique, 1980), et on lira aussi avec intérêt la traduction de Jacques Berque.
Plus de 1700 ans avant notre ère, aux sources anciennes des monothéismes.
L’une des œuvres principales du philosophe grec, qui met en scène la mort de son maître Socrate.
Une œuvre essentielle de la voie initiatique et mystique dans le catholicisme.
Livre d’entretiens avec celui qui fut un sage majeur de l’Inde au XXème siècle, un sommet de la sagesse universelle qui invitait à se poser sans relâche une seule question : « Qui suis-je ? »
Livre d’entretiens avec celle qui fut au XXème une sage hindoue de peu d’équivalent, de l’école de l’Advaïta Védanta (non dualité) comme Ramana Maharshi.
Toujours en Inde, un immense classique du VIII-IXème siècle.
Un récit initiatique du XIIIème siècle, chef d’œuvre poétique, épique, l’un des plus grands classiques du soufisme (voie initiatique de l’islam).
Grand classique de la sagesse soufie, le présent recueil est un florilège tiré de celui de trois cents lettres disposées en ordre par le sheikh Darqâwî (1743-1833) lui-même et transcrites par ses disciples les plus directs. Nous recommandons cette traduction de Titus Burckhardt.
Autre grand classique du soufisme, écrit au XIXème siècle par l’Émir algérien qui lutta contre la colonisation française et s’inscrivît et dans la lignée de la tradition akbarienne (Ibn ‘Arabi, 1165-1240)
Et Symboles de la science sacrée (NRF Gallimard, 1962), deux des ouvrages de base de celui qui fut à ce jour le dernier grand métaphysicien français.
Henri Borel propose une interprétation très inspirée du Tao à travers un dialogue entre un chercheur de vérité et un vieux sage retiré du monde.
Un petit chef d’œuvre de l’humanisme de la Renaissance (XVIème siècle).
Un bijou de la sagesse juive d’inspiration hassidique : « Commencer par soi, mais non finir par soi ; se prendre pour point de départ, mais non pour but ; se connaître, mais non se préoccuper de soi ».
L’Harmattan, 2015, un traité de chevalerie spirituelle qui développe une sagesse des vertus, et que l’on doit au maître soufi contemporain de l’ordre Inayatiyya.
Une introduction méthodique, claire et profonde à la compréhension de deux grandes traditions spirituelles à la fois proches et distinctes, comprises ici comme deux expressions d’une sophia perennis (sagesse éternelle/universelle)
Un ouvrage qui rappelle que dans l’Antiquité la philosophie était un art de vivre et une voie d’éveil, une sagesse pratique et non pas seulement une affaire théorique.
L’auteur présente ces maîtres de l’islam persan médiéval qui parlaient de la « lumière noire » permettant à l’être éveillé de voir mais qui demeure elle-même invisible.
Un exposé clair et magistral de la représentation symbolique et réelle de l’espace dans les civilisations traditionnelles, à partir de la notion de « centre du monde »
Une excellente introduction aux idées directrices comme le Yin et le Yang, le microcosme et le macrocosme, et notamment au confucianisme et au taoïsme, dans lequel « nul n’est saint s’il laisse une trace »
Une étude approfondie des thèmes fondamentaux du courant mystique juif né dans l’Antiquité et dont l’auteur présente aussi les grandes figures comme Isaac Luria.
En trois volumes qui « restituent sous la forme d’un exposé sobre et rigoureux les découvertes d’un disciple à la recherche du Soi », l’auteur se fonde sur son expérience acquise sous la conduite de Swami Prajnanpad.
« Tout ce que (…) l’homme accomplit par ses propres forces et sous sa propre responsabilité lui sera bénéfique dans la mesure où il reste en contact, conscient ou inconscient, avec l’unité originelle de la Vie présente en son Être essentiel ».
« Dans son livre Les Thérapeutes, présenté et commenté ici par Jean-Yves Leloup, Philon d’Alexandrie se fait le chantre d’une communauté (…) qui se caractérise par son hospitalité et son attention à l’Être dans toutes ses dimensions : corps, âme, esprit »
« Le destin d’Œdipe, loin de toute fatalité, s’éclaire ici d’une lumière mystique, dans laquelle l’homme est appelé à épouser sa « sœur-mère », symbole de son « féminin intérieur » (4ème de couverture)
Avec un sens aigu de la formule synthétique qui suspend la réflexion pour laisser place au silence, l’auteur présente la sagesse du t’chan, la forme de bouddhisme mahāyāna née en Chine au Vème siècle.
Un ouvrage d’une pédagogie et d’une clarté remarquables, qui formule dans un langage accessible, ouvert et universel les questions que se pose tout chercheur de sens, et qui l’aide à cultiver son discernement comme son esprit critique.
Un ouvrage qui appelle à « réparer le tissu déchiré du monde » en rejoignant les rangs des Tisserandes et Tisserands, qui créent aujourd’hui des « écosystèmes de transition » où l’on cultive le lien à soi, le lien à l’autre, le lien au vivant, et l’énergie spirituelle qui circule dans ces « trois liens d’or ».
Un ouvrage qui appelle les résistantes et résistants d’aujourd’hui à aller puiser au fond d’eux-mêmes les puissantes ressources nécessaires pour nous sortir des impasses où l’exploitation du monde capitaliste et consumériste nous a perdus.
Un classique de l’école stoïcienne, qui fait la célèbre distinction entre « ce qui dépend de nous » et « ce qui dépend de nous » en vue d’obtenir l’ataraxie, absence de troubles ou paix de l’âme.
Un classique de l’école épicurienne, centré sur une classification et la maîtrise des désirs, répartis en désirs « naturels et nécessaires », seulement « naturels », et désirs « vains ».
Un ouvrage qui détaille la vie et le compagnonnage spirituel dans les différentes écoles philosophiques de l’Antiquité, l’Académie de Platon, le Portique d’Aristote, le Jardin d’Epicure…
(Al Bouraq, 2012), et Le livre de l’éducation de l’âme (Al Bouraq, 2011) : deux ouvrages qui approfondissent la compréhension des rites et rituels en islam, en particulier du dhikr.
Ibn ‘Atâ Allâh d’Alexandrie fut, à la charnière du XIIIe et du XIVe siècles, le troisième maître de l’ordre soufi Shadhilite, l’une des voies initiatiques majeures du monde musulman. Il a laissé un recueil de sagesses (Hikam) dans lequel il dit : « Rien n’est utile au cœur autant qu’une solitude qui le fait entrer dans le domaine de la méditation ».
Texte définitif, 1548.
Récits d’un pèlerin russe, des plus beaux textes du christianisme orthodoxe, consacré à la « prière perpétuelle » ou « prière du coeur », voir aussi, sur le même thème la Petite philocalie de la prière du cœur.
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