Fondée en 2015 par le philosophe Abdennour Bidar et la psychologue Inès Weber, l’association Sésame est un centre d’enseignement spirituel laïque qui n’est affilié à aucune religion ou voie particulière.
Notre proposition s’adresse, en particulier, aux jeunes générations souvent coupées de tout héritage spirituel et en demande de repères, de discernement, face aux multiples offres contemporaines de diverses « spiritualités ».
Chacune, chacun trouve ici de quoi cultiver son autonomie spirituelle. « Libres ensemble » est notre devise, car au Sésame on est libre et responsable de tracer son propre chemin de sens tout en partageant trois expériences qui nous permettent de nous aider réciproquement dans cet effort : l’étude des sagesses, la pratique en silence, la fraternité sans frontières.
L’étude des sagesses d’Orient et d’Occident, du passé et du présent, offre la ressource de connaissances suffisamment vastes et approfondies pour que chacun y puise ce qui peut l’inspirer et l’aider à développer le discernement de sa propre voie, en héritier libre et créateur de ces sagesses.
Les temps de silence partagé, matin et soir, permettent à tous de se rassembler dans une pratique spirituelle, méditation, prière, etc., et sont suivis d’échanges sur ces pratiques, de telle sorte que les uns trouvent ici l’opportunité de chercher la pratique qui leur convient, et les autres de s’enraciner dans celle qu’ils ont déjà.
Enfin, l’espace offert au Sésame de rencontre de femmes et d’hommes de toutes convictions, croyances ou démarches, qui s’enrichissent mutuellement de leur diversité et se questionnent ensemble, permet de fraterniser entre esprits libres dans un compagnonnage universel.
Ainsi nourrissons-nous au Sésame notre quête d’essentiel, et entendons-nous donner à la notion de “spiritualité”, aujourd’hui galvaudée, une dimension vécue et réfléchie.
Depuis le mois de septembre 2024, le Sésame organise ses activités au Domaine des Tisserands en Drôme provençale. Le Domaine des Tisserands est un lieu dédié à la vie spirituelle dans le quotidien de la vie tout court.
Les habitants du lieu – installés ici ou de passage – veillent ensemble à y entretenir la disposition intérieure, et le climat entre tous, d’une consécration sereine et puissante à cette vie spirituelle. Celle-ci passe essentiellement pour nous par la culture de trois liens majeurs à soi, aux autres, à la nature.
C’est par le soin pris de ces trois liens que nous nous efforçons de tisser un peu mieux chaque jour la relation entre notre existence et ce qui, à la fois, la dépasse et la soulève infiniment au-dessus d’elle-même. Nous sommes ainsi tisserandes et tisserands du tissu qui unit le fil de nos vies au fil d’or de leur origine transcendante.
Nous sommes heureux de partager avec vous les ressources du Sésame, issues des différents moments de réflexion et méditation de nos rencontres passées. En espérant que vous y trouverez quelques nourritures pour votre propre cheminement intérieur.
Faire retraite, pour se retrouver seul ou dans une communauté spirituelle qui nous accueille. Pourquoi fait-on cette démarche de se retirer du monde ? Et en dehors même de ces temps privilégiés de retraite, n’est-ce pas notre vie entière qui a besoin de trouver le rythme d’allers et retours réguliers entre la vie avec les autres et le retour à soi ?
Dans cet épisode, Abdennour Bidar nous invite à réfléchir aux questions suivantes : Comment penser juste, agir juste, être juste dans l’ensemble des situations que nous présente la vie ? Comment se diriger dans la vie spirituelle par soi-même tout en prenant appui sur l’héritage des traditions ?
Officium est le fruit d'une collaboration audacieuse entre le Hilliard Ensemble, quatuor vocal masculin de réputation mondiale, spécialisé dans les répertoires du Moyen Age et de la Renaissance et le grand saxophoniste de jazz Jan Garbarek.
Planant sur les voix angéliques du choeur, le saxophone de Jan Garbarek dessine les lignes délicatement épurées d'un grand oiseau de passage qui, fidèle en cela à la thématique du requiem, accompagne l'âme vers les confins du monde…
Des Vedas aux patriarches zen, en passant par saint Augustin ou des mystiques musulmans, Aldous Huxley explique les propos d’hommes et de femmes qui ont obtenu une connaissance immédiate de la réalité et ont tenté d’y rattacher un système de pensée englobant tous les autres faits de l’expérience.
Pourquoi a-t-on besoin des sages, disparus ou vivants, et qu’y a-t-il d’irremplaçable dans la fréquentation de leur exemple ou de leurs écrits ? Pourquoi, en particulier, les traditions ont insisté sur la valeur de l’imitation de ces modèles, tout en prévenant que, pour chacun, le véritable maître doit tôt ou tard s’éveiller à l’intérieur de soi-même ?
On doit à Lao-Tseu, né au VIe siècle avant JC, la description taoïste du sage comme celui qui “s’en tient à la pratique le non-agir (wuwei), enseigne sans parler, travaille sans rien attendre, accomplit des oeuvres méritoires sans s’y attacher”. Ainsi, le sage du Tao ne se laisse pas entraîner dans le “courant des formes”, et sa sagesse est si subtile qu’elle ne se voit pas : “les sages parfaits des temps anciens étaient insaisissables, surnaturels, mystérieux, pénétrants, si profonds qu’on ne pouvait les connaître”.
Abderahim Hafidi reçoit Abdennour Bidar à la Grande Mosquée de Paris afin de discuter du sens profond des cinq piliers de l’Islam.
Enregistrés par Abdennour Bidar à l’issue des Soirées du Ramadan 2023 proposées par l’Institut du Monde Arabe
“Sortir de l’hypernormalité pour être soi”, avec Inès Weber
“Retisser nos liens pour réparer le monde” avec Abdennour Bidar
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Inscrivez-vous à notre newsletter pour suivre toutes nos actualités.