INÈS WEBER

Inès Weber
Bonjour et bienvenue à tous,
Passionnée par l’exploration de l’âme humaine, j’ai choisi le métier de psychologue clinicienne que j’exerce actuellement en cabinet libéral à Avignon.
Issue d’une famille athée et éloignée de ses origines juives, enfant de l’école républicaine et laïque, la spiritualité n’a longtemps fait partie ni de mon vocabulaire ni de mon champ de représentation. Lorsque je venais par hasard à entendre ce mot, je l’assimilais complètement à la religion que j’avais appris à considérer comme un archaïsme.
Puis il y a eu la psychanalyse qui a été la première porte vers mon intériorité.
En creusant au dedans, j’ai déterré mes origines juives et j’ai pris conscience de mon ignorance de cette tradition. Pour y remédier, j’ai donc suivi des cours à l’Alliance Israélite universelle et pratiqué les rites pour me donner les moyens de les comprendre de l’intérieur. J’ai eu le sentiment que l’essentiel dans ce que j’y découvrais avait toujours été présent en moi de façon inconsciente et informe. Par l’étude et la pratique, ce savoir originel commençait peu à peu à se dévoiler.
Mon intérêt pour les traditions de sagesse s’est ensuite accru et élargi d’abord aux autres monothéismes, le christianisme et l’islam, puis à l’hindouisme et au bouddhisme. J’ai alors « pris conscience de l’unité essentielle qui se dissimule sous la diversité des formes plus ou moins extérieures, celles-ci n’étant en somme que comme autant de vêtements d’une seule et même vérité » (René Guénon, Le symbolisme de la croix). Et plus je remontais jusqu’à l’universel partageable à la source de toutes les sagesses, notamment religieuses, plus je buttais contre la cloison dressée par la rigidification de leur forme.
Parallèlement, mon métier de psychologue clinicienne m’a conduit à réaliser combien bon nombre de nos souffrances ont à voir avec l’état d’infirmité spirituelle auquel nous vouent les conditions de la vie moderne. J’appelle état d’infirmité spirituelle l’incapacité à développer certaines dimensions profondes de notre être sans lesquelles nous ne pouvons nous réaliser pleinement.
J’espère donc qu’au sein du Sésame nous découvrirons et inventerons ensemble – membres, visiteurs, amis – les possibilités d’épanouissement de « ce qu’en l’homme passe infiniment l’homme » (Blaise Pascal, Pensées) et qui le conduit à se dépasser infiniment.
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